Les pluies diluviennes qui se sont abattues les Mercredi,20 et Jeudi, 21 Août derniers sur la ville de Boké, ont une fois encore plongé les habitants du quartier Lambanyi dans une situation de détresse.
Et pour preuve, les eaux de ruissellement accompagnéew d’une forte pression, ont envahi plusieurs concessions, provoquant ainsi d’importants dégâts matériels.
Selon les informations recueillies auprès des sinistrés, quatre (4) familles ont été particulièrement touchées.
Leurs maisons complètement inondées, ont été rendues inhabitables.
A cause des inondations, ces familles ont été forcées à déménager pour se trouver refuge ailleurs.
Visiblement émue, Mme Aïssatou, mère de plusieurs enfants s’est exprimée à notre micro: « Nous vivons dans la peur chaque fois qu’il pleut. Cette année, l’eau est montée si vite qu’on n’a pas eu le temps de sauver nos objets de valeur. Nous nous remettons à la sagesse de Dieu…»
Aux dires de témoins, << Ce n’est pas la première fois que le Lambanyi subisse ce genre de sinistre. L’année dernière, à la même période, des inondations similaires avaient frappé de plein fouet, ce quartier, illustrant la récurrence de ce phénomène saisonnier…>>
Pour de nombreux riverains, la cause de cette calamité naturelle réside dans l’absence notoire d’infrastructures adéquates de drainage et d’urbanisation anarchique des zones marécageuses.
« Chaque année, nous alertons, mais rien n’est fait. Encore une fois, nous demandons aux autorités locales de trouver une solution durable à cette situation persistante. Nos familles ne peuvent plus continuer à vivre avec cette peur permanente » se lâchait un autre habitant inquiété.
A souligner que ces inondations, qui affectent Lambanyi à intervalles réguliers, posent avec acuité.
Toute chose qui relance le débat sur la question de l’aménagement urbain et de la résilience des quartiers de Boké face aux aléas climatiques.
Entre pertes matérielles, déplacements forcés et risques sanitaires liés aux eaux stagnantes, les habitants redoutent déjà les prochaines averses qui pointent à l’horizon.
Stagiaire, FB/MMC/