Le journaliste Mamoudou Boullèrè Diallo, ancien reporter du groupe HADAFO, a retrouvé la liberté ce lundi 25 août 2025, après avoir été interpellé la veille au soir par une équipe mixte des forces de défense et de sécurité sur le site du glissement de terrain à Manéah. C’est du moins ce que l’on apprend, de notre confrère Louis de Funès.
Selon des informations, l’homme de médias avait été conduit à la Compagnie mobile numéro 23 de Coyah après avoir été privé de ses outils de travail, dont sa caméra et ses téléphones. L’alerte avait été donnée tard dans la nuit par le Syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée (SPPG).
Dans une sortie, le secrétaire général du syndicat, Sékou Djamal Pendessa, a dénoncé une atteinte grave à la liberté de la presse, qualifiant l’interpellation d’acte « liberticide ». Le SPPG avait exigé la libération immédiate du journaliste et rappelé la nécessité de garantir aux professionnels des médias l’exercice de leur mission d’information sans entrave.
Cet incident, désormais clos par la remise en liberté de Mamoudou Boullèrè Diallo, relance toutefois les inquiétudes sur les conditions d’exercice du journalisme en Guinée. Plusieurs organisations nationales et internationales pointent régulièrement du doigt des restrictions et pressions pesant sur la liberté de la presse dans le pays.
Barry mô Boke