Le Syndicat National de l’Éducation (SNE), membre de l’intersyndicale de l’éducation, se mobilise pour exiger la révision du statut particulier des enseignants.
En s’adressant à ses représentants à travers le pays, le secrétaire général, Michel Pépé Balamou, a clarifié la position du syndicat : tant que ce nouveau statut ne sera pas signé, la rentrée des classes ne pourra pas avoir lieu, ce qui pourrait entraîner des « vacances prolongées ».
En plus de la révision du statut des enseignants du pré-universitaire et de l’enseignement technique, le SNE soulève d’autres préoccupations majeures, notamment le blocage des salaires de plus de 3 300 enseignants et la situation des enseignants contractuels qui n’ont pas été retenus.
Le syndicat cherche à obtenir des garanties avant l’ouverture de l’année scolaire.
La stratégie du SNE ne consiste pas à manifester violemment, mais plutôt à appeler à la grève générale en restant à la maison. Michel Pépé Balamou a insisté sur la nécessité d’une synergie d’action entre tous les représentants pour montrer un front uni. Il a souligné que cette situation représente une occasion unique de faire pression sur le gouvernement.
Thierno Yaya Diallo